L’association possède un espace dédié au jardin partagé, octroyé par la Mairie de Montrabé. Il se situe entre l’allée de Longueterre et rue de la Seillonne, à proximité de la voie verte de la commune.
Il s’agit d’un jardin collectif divisé en parcelles collectives et individuelles.
La culture du jardin partagé se veut dans le respect de l’environnement et de la biodiversité, en favorisant le développement d’écosystèmes naturels. Elle se limite à une exploitation individuelle ou familiale et non lucrative.
Compte tenu d’un certain nombre de caractéristiques, le jardin a été conçu ouvert au public. Il est voué à développer des liens sociaux de proximité par le biais des activités de jardinage, mais aussi culturelles, écologiques et éducatives.
Du matériel de construction (palette, grillage) est mis à disposition pour créer de nouveaux aménagements.
Une boîte à livre avec des journaux de jardinage sont en libre accès pour les friands de lecture.
Les matières organiques (compost, fumier) sont récupérables auprès de la déchetterie de Toulouse ou de l’écurie de la commune.
Un certain nombre de préoccupations et de principes directeurs guident notre activité sur le terrain : la biodiversité en conduisant des réalisations qui s’inscrivent dans un cadre écologique.
Le jardin partagé s’oriente vers une technique de culture réfléchie et raisonnée (ex : association de plantes, rotation de culture). Elle privilégie des méthodes de luttes mécaniques et manuelles des nuisibles (ex : pièges à insecte, plantes repoussantes…) et bannit tout produit chimique.
Pour entretenir la vie du sol et sa fertilité, l’ajout de matière organique tel que le compost ou le fumier, ainsi que le paillage des surfaces est privilégié. En effet, retourner le sol favorise l’érosion et son appauvrissement.
Créer des lieux de vie pour des êtres vivants qui jouent un rôle utile dans l’équilibre global de l’ensemble (oiseaux, chauves-souris, vers de terre, hérissons, insectes pollinisateurs, coccinelles, etc). Cela passe notamment par l’installation de nichoirs, d’hôtel à insectes, mais aussi de zones de hautes herbes, et des zones fleuries des arbres, et des haies.
Pour ce qui est des végétaux, l’idée est de rechercher une diversité et des associations bénéfiques de cultures pour faciliter leur résistance. Pour cela, il faut penser l’écosystème du jardin
dans une approche globale où chaque élément participe d’un équilibre naturel.
C’est pourquoi nous ne faisons pas le choix entre un jardin « potager » et un jardin « verger », mais favorisons plutôt une approche de jardin forestier, car la nature est notre exemple.
- Les plantes légumières pour la consommation,
- Les fleurs aident à la pollinisation en attirant des insectes ;
- Les arbres produisent des fleurs et des fruits en même temps qu’ils dispensent de l’ombre ;
- Les haies peuvent elles aussi produire des fleurs et du comestible, en même qu’elles brisent le vent.
Dans cette logique, il est pensé aussi comme un lieu d’expérimentation de techniques de jardinage : on y testera notamment des associations de plantes, des plantes méconnues ou oubliées, diverses techniques de fertilisation de sols, la récupération de semences.
Les pratiques ludiques à partir d’éléments naturels amèneront aussi à la mise en place de créations humoristiques ou esthétiques, destinées à s’insérer dans un écosystème accueillant. Le jardin partagé est un espace qui reçoit notamment du public (enfant, école, visites). Parfois,v certains ateliers y sont effectués.